Nous passons très vite, en face, au Vat Souvannakiri, qui ne présente pas grand intérêt, et nous rendons au Vat Sène . Il ressemble plus aux temples thaïlandais, plus « clinquant »! Il date pourtant du début du XVIIIè siècle ! Il a déjà été restauré plusieurs fois. Il abrite 2 pirogues utilisées lors de la course des pirogues.
Le Vat Choum Kong est, parait-il, du style de Xieng Kouang et date de la deuxième moitié du XIXè siècle.…Son toit est à simple rupture de pente et ses piliers sont ronds et dorés. On trouve de nombreux stupas dans le monastère. Le sanctuaire a été restauré au début du siècle puis sa décoration a été refaite autour de 1960.
Comme nous sommes sur le chemin de l'ancien Palais Royal, nous nous y arrêtons. C'est, en fait, le musée national. Construit en 1904 pour Sisavang Vong et habité par la famille royale, il se trouve au milieu d'un parc à la végétation luxuriante et est un mélange très réussi des styles français et lao. Alors que la bâtisse est plutôt française, le toit est lao et on y trouve l'emblème de l'éléphant à trois têtes.
En arrivant, sur la gauche, on trouve la statue du dernier roi du laos, sculptée par un artiste russe. Vang nous dit qu'il est mort à Paris, mais je n'en ai eu nulle part la confirmation…
Il faut d'abord aller se déchausser avant de commencer la visite.
Sur la droite du bâtiment, se trouve la plus belle pièce : le « Phra Bang » ou Bouddha d'or. Cette statue de 83 cm de haut représente Bouddha dans l'attitude de la protection, main droite levée à hauteur de l'épaule, paume en avant, comme s'il repoussait le danger. Dans la même salle se trouvent des objets d'art religieux.