A midi, nous déjeunons à Xizhou, dans une famille qui fabrique traditionnellement des batiks depuis 6 générations. La fabrique est un peu spéciale, pour nous inconnue jusqu'à ce jour. D'abord, à l'aide d'un pochoir, une femme fait les dessins, à la teinture tirée de l'indigotier. D'autres femmes cousent les motifs obtenus de façon très serrée pour que la teinture ne pénètre pas à l'intérieur des nœuds. Parfois, elles utilisent des grains de riz cousus à l'intérieur pour des motifs différents et plus fins. Tout est ensuite trempé dans la teinture, puis mis à sécher. Il « suffit » d'enlever les fils pour découvrir les motifs en blanc sur le fond coloré. Cela représente des heures de travail, 17 heures pour une nappe… Ce sera notre premier achat !Nous faisons un « dessin aquarellé », aidées par un grand coup de pinceau chargé d'indigo.